À Strasbourg, Raffarin vote LREM en jurant fidélité au centre droit

À Strasbourg, Raffarin vote LREM en jurant fidélité au centre droit

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, officiellement toujours membre de LR, a renouvelé son soutien sans faille à la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, officiellement toujours membre de LR, a renouvelé son soutien sans faille à la liste portée par LREM, samedi, lors d'un meeting à Strasbourg, tout en affirmant "habiter la même adresse: rue Juppé".

"Entre Nathalie Loiseau et Édouard Philippe, je ne me sens pas comme un étranger. J'habite à la même adresse: rue Juppé, c'est à droite sur l'avenue de l'Europe, dans le prolongement des grands boulevards Pompidou, Giscard, Chirac et Sarkozy", a lancé Jean-Pierre Raffarin, lors de cette réunion publique devant quelque 600 sympathisants.

"Où est notre ambition? Elle est dans la vision d'Emmanuel Macron", a encore asséné celui qui est officiellement toujours membre de LR, et pour qui "cette renaissance de l'Europe va être déterminante dans les six prochains mois".

"A Noël, les jeux seront faits. Dans ces six mois là, la donne sera très importante: quel serait notre intérêt, aujourd'hui, d'affaiblir le président de la République alors que c'est lui qui a en charge nos intérêts?", a encore interrogé celui qui n'a plus de mandat électif.

"Comment se rassembler ? En votant pour la liste Renaissance, c'est-à-dire en votant pour la France", a encore affirmé M. Raffarin.

A quinze jours du scrutin, la liste portée par Nathalie Loiseau entend consolider son socle électoral, notamment au centre droit, alors que différents sondages ont mis en évidence ces derniers jours une stagnation des intentions de vote, parfois inférieures à celles pour la liste du Rassemblement national.

Le Premier ministre Édouard Philippe, dont c'était le deuxième meeting cette semaine, a parachevé l'exercice en visant la tête de liste de son ancien parti, LR, François-Xavier Bellamy, lequel met en avant "les racines judéo-chrétiennes" et "gréco-romaines" du continent.

"Des racines, ça ne fait pas un projet", lui a répondu le locataire de Matignon.

Le discours du Premier ministre a par ailleurs été brièvement interrompu par quelques "gilets jaunes", qui étaient parvenus à s'introduire dans la salle.

Avant le meeting, une soixantaine d'entre eux s'étaient déjà regroupés devant l'entrée, aux cris de "Macron escroc, le peuple aura ta peau".

Dans la même thématique

À Strasbourg, Raffarin vote LREM en jurant fidélité au centre droit
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

À Strasbourg, Raffarin vote LREM en jurant fidélité au centre droit
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le