« 2021 doit être une année réparatrice », appelle Gérard Larcher

« 2021 doit être une année réparatrice », appelle Gérard Larcher

Le président du Sénat a présenté ses vœux aux Français en revenant sur une année particulière, marquée par le coronavirus. La Haute assemblée « poursuivra sa mission de contrôle », a-t-il aussi assuré.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du Sénat a présenté ses vœux après une année « marquée par la pandémie de coronavirus et ce qu’elle a engendré comme traumatismes ». Gérard Larcher a salué « les citoyens qui ont travaillé en première ligne » durant cette période. « 2020 aura aussi démontré la solidarité, la cohésion d’une nation qui sait se retrouver face à l’épreuve », salue-t-il.

Si la crise sanitaire n’est pas encore derrière nous, le président de Sénat estime que « 2021 doit être une année utile, réparatrice des fractures qui abîment notre pays ». Au cours de son allocution, Gérard Larcher est revenu sur les faits marquants de cette année, comme l’assassinat de Samuel Paty, le décès de soldats français au Mali ou encore la disparation de Valéry Giscard d’Estaing.

La France a besoin de manière existentielle d’une proximité de la décision

Gérard Larcher a souligné que la Haute assemblée s’attachera en 2021 à poursuivre « sa mission de contrôle notamment avec des missions d’informations ou des commissions d’enquête ». Les commissions d’enquête sur l’affaire Benalla ou sur la gestion de la crise sanitaire ont effectivement marqué les esprits.

Autre sujet à l’agenda de la rentrée : le troisième acte de la décentralisation. « La France a besoin de manière existentielle d’une proximité de la décision », affirme le président du Sénat qui a rappelé les 50 propositions déposées sur le bureau du président de la République cet été.

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le