Le président du Sénat a présenté ses vœux après une année « marquée par la pandémie de coronavirus et ce qu’elle a engendré comme traumatismes ». Gérard Larcher a salué « les citoyens qui ont travaillé en première ligne » durant cette période. « 2020 aura aussi démontré la solidarité, la cohésion d’une nation qui sait se retrouver face à l’épreuve », salue-t-il.
Si la crise sanitaire n’est pas encore derrière nous, le président de Sénat estime que « 2021 doit être une année utile, réparatrice des fractures qui abîment notre pays ». Au cours de son allocution, Gérard Larcher est revenu sur les faits marquants de cette année, comme l’assassinat de Samuel Paty, le décès de soldats français au Mali ou encore la disparation de Valéry Giscard d’Estaing.
La France a besoin de manière existentielle d’une proximité de la décision
Gérard Larcher a souligné que la Haute assemblée s’attachera en 2021 à poursuivre « sa mission de contrôle notamment avec des missions d’informations ou des commissions d’enquête ». Les commissions d’enquête sur l’affaire Benalla ou sur la gestion de la crise sanitaire ont effectivement marqué les esprits.
Autre sujet à l’agenda de la rentrée : le troisième acte de la décentralisation. « La France a besoin de manière existentielle d’une proximité de la décision », affirme le président du Sénat qui a rappelé les 50 propositions déposées sur le bureau du président de la République cet été.