Après la chute de Bachar al-Assad et l’arrivée au pouvoir de rebelles en Syrie, plusieurs pays européens dont l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, ont annoncé un gel des procédures de demandes d’asile. Plusieurs partis politiques ont également ouvert la voie au retour des réfugiés syriens dans le pays. Un débat qui soulève des questions politiques et juridiques.
Retrait de Joe Biden, Kamala Harris candidate : comment va se dérouler l’investiture démocrate ?
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À un mois de la convention du parti Démocrate de Chicago qui devait l’introniser candidat pour un second mandat, Joe Biden renonce finalement à la course à la présidentielle américaine. Le président a désigné Kamala Harris pour prendre sa place, mais toutes les figures de son camp politique n’ont pas encore officiellement exprimé leur soutien à la vice-présidente. Barack Obama ou encore Nancy Pelosi, l’ancienne présidente de la chambre des représentants, ont pour le moment seulement salué le retrait de Joe Biden.
« Nous allons naviguer dans des eaux inconnues au cours des jours à venir. Mais j’ai une confiance extraordinaire dans la capacité des dirigeants de notre parti à créer un processus qui permettra de désigner un candidat exceptionnel », a indiqué l’ancien président américain dans un communiqué. Une référence à la convention du parti Démocrate, prévue du 19 au 22 août prochain à Chicago, lors de laquelle de grands électeurs devront désigner leur candidat pour la Maison Blanche. Dans ce processus, des concurrents à Kamala Harris pourraient ainsi se déclarer.
Primaires, convention, délégués, super-délégués… Un mode de désignation complexe
Avant l’élection présidentielle de novembre prochain, le camp républicain et le camp démocrate se sont lancés dès janvier dernier dans une succession de primaires (ou de caucus, en fonction des États) à travers le pays pour désigner des délégués. Les délégués du parti Républicain élus lors de ces primaires se sont réunis le 18 juillet en convention à Milwaukee, dans le Wisconsin, pour voter en faveur de Donald Trump. Même s’il n’avait pas de véritable concurrent dans ce processus, l’ancien président des États-Unis a ainsi officiellement été nommé candidat du parti à la Maison Blanche.
Du côté des Démocrates, le même processus devait conduire à la désignation de Joe Biden, puisqu’une majorité de délégués supportant sa candidature avaient été désignés lors des primaires. Si elle veut être investie à sa place lors de la convention du parti, Kamala Harris devra donc remporter le vote d’au moins la moitié des 3 788 délégués au premier tour. Si aucun candidat n’obtient la majorité, fait extrêmement rare, les délégués revoteront pour un second tour. Ils seront cette fois-ci accompagnés des 744 super-délégués, des personnalités non-élues lors des primaires, nommées à ce poste en raison de leur statut au sein du parti Démocrate. Il faudra alors réunir les voix de 2 267 électeurs pour être intronisé.
Kamala Harris souhaite « mériter et gagner » son investiture
Adoubée par Joe Biden, sans véritable adversaire annoncé pour le moment, Kamala Harris semble avoir le champ libre pour s’imposer. Elle devra également choisir un colistier parmi ses soutiens. Selon les informations de CNN, plus de 500 délégués démocrates ont d’ores et déjà annoncé qu’ils la soutiendraient. Mais la barre de la majorité pourrait être placée plus haut que prévu si les super-délégués étaient autorisés à voter dès le premier tour du scrutin. Le comité des règles et des statuts de la convention démocrate a, en effet, annoncé qu’il se réunirait ce mercredi 24 juillet pour fixer précisément les règles qui s’appliqueront pour l’élection.
De son côté, Kamala Harris refuse d’ailleurs de considérer comme acquise sa candidature face à Donald Trump. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour unifier le Parti démocrate et unir notre nation », a-t-elle affirmé quelques heures après l’annonce de Joe Biden, déclarant qu’elle comptait « mériter et gagner » son investiture. La vice-présidente est attendue à Washington ce lundi pour une première apparition publique depuis l’annonce du retrait de Biden, l’occasion de se lancer dans la bataille, cent jours avant l’élection présidentielle.
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