Le G20 qui se tenait cette semaine au Brésil a été marqué par une accélération des discussions autour de l’accord de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne, même si à ce stade le 27 Etats-membres sont toujours divisés. La France est-elle isolée ? Qu’en pensent ses partenaires ? On en débat dans Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
Michel Barnier condamne « l’escalade dangereuse des tensions » au Proche Orient
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En raison d’un contexte contexte international lourd, Michel Barnier a commencé son discours devant le Sénat ce 2 octobre par faire un point sur la situation au Proche Orient. Hier, l’Iran a tiré 180 missiles sur le territoire israélien, en riposte à l’assassinat de chefs du Hezbollah au Liban. « Face à cette escalade dangereuse des tensions », Michel Barnier confirme « que la France, sous l’autorité du président de la République, restera engagée pour la paix et la sécurité de tous dans cette région ». « Nous avons condamné avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l’Iran contre Israël, et je redis aussi devant le Sénat, pour nous pour la France, la sécurité d’Israël n’est pas négociable. »
À l’approche de l’anniversaire des attentats du 7 octobre, le Premier ministre a exprimé une pensée pour les victimes du terrorisme mené par le Hamas et le Hezbollah, mais aussi pour « toutes les victimes civiles palestiniennes ». « La violence n’a que trop duré, et voilà pourquoi la France, avec d’autres, appelle à un cessez le feu à Gaza », a-t-il insisté.
« Nous mettrons tout en œuvre pour protéger nos compatriotes au Liban »
Comme du temps où il était ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier a réaffirmé que la « clé » pour la sécurité dans la région était la création d’un État palestinien. « Je continue à penser qu’il faut à côté d’un Etat d’Israël, garanti dans son intégrité territoriale, dans sa sécurité par tous les pays de la région, proposer une perspective, celle d’un État au peuple palestinien. »
Le chef du gouvernement a également insisté sur la « pleine mobilisation » de la France pour « faire cesser les hostilités » au Liban, où vivent 20 000 Français et où se trouvent 700 miliaires français engagés dans la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban). « Nous sommes prêts à toutes les éventualités […] Nous mettrons tout en œuvre pour protéger nos compatriotes au Liban, mais aussi au Moyen Orient, et les assister dans les circonstances douloureuses qu’ils traversent », a-t-il promis.
Quant à la guerre en Ukraine, Michel Barnier a répété que la France « reste et restera » aux côtés du peuple ukrainien. Dans ce contexte de tensions internationales exacerbées, le Premier ministre a assuré que l’effort d’investissement dans la défense serait « poursuivi ».
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