Après la chute de Bachar al-Assad et l’arrivée au pouvoir de rebelles en Syrie, plusieurs pays européens dont l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, ont annoncé un gel des procédures de demandes d’asile. Plusieurs partis politiques ont également ouvert la voie au retour des réfugiés syriens dans le pays. Un débat qui soulève des questions politiques et juridiques.
Election présidentielle américaine : « Kamala Harris n’arrive pas à faire rêver les électeurs, c’est mauvais signe »
Par Camille Gasnier
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Les deux candidats à l’élection présidentielle américaine affrontent leurs derniers jours de campagne. Kamala Harris sillonne la Pennsylvanie, tandis que Donald Trump était en meeting hier à New York au Madison Square Garden, meeting au cours duquel plusieurs propos racistes ont été prononcés.
Pour Bertrand Badie l’élection présidentielle américaine est une « entreprise de marketing électoral » dont l’objectif est de « faire rêver les électeurs ». Or, dans ce contexte, pour Bertrand Badie, ce qui constitue une lacune chez Kamala Harris est une qualité chez Donald Trump : « Ce m’inquiète chez Kamala Harris, c’est le vide programmatique […], elle n’arrive pas à faire rêver les électeurs, c’est mauvais signe ». Si le candidat républicain « dit ce qu’une très grosse minorité de l’électorat veut à tout prix entendre », Kamala Harris « est dans une sorte de stratégie qui est plus de la tactique que de la stratégie » en se concentrant sur les swing states.
Or, le spécialiste en relations internationales observe qu’« une élection se gagne à la marge, et particulièrement aux Etats Unis vu le mode de scrutin, mais cela se gagne en faisant rêver les électeurs. ». Une méthode qui a déjà montré ses résultats : « C’est comme cela qu’Obama, Trump ou Reagan avaient gagné ».
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