Après la chute de Bachar al-Assad et l’arrivée au pouvoir de rebelles en Syrie, plusieurs pays européens dont l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, ont annoncé un gel des procédures de demandes d’asile. Plusieurs partis politiques ont également ouvert la voie au retour des réfugiés syriens dans le pays. Un débat qui soulève des questions politiques et juridiques.
Conflit Israël Hamas : « Une trêve humanitaire immédiate et durable est absolument nécessaire », affirme Élisabeth Borne
Par Henri Clavier
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« Trente jours que Gaza est bombardé jour et nuit, […] trente jours où le droit légitime à se défendre s’est transformé en vengeance aveugle », déplore Guillaume Gontard qui affirme que la France ne peut plus se permettre d’hésiter dans son positionnement. Des critiques sur les hésitations de la diplomatie française que la Première ministre, Élisabeth Borne, conteste affirmant que la France soutient Israël et son « droit à la sécurité de son territoire dans le respect du droit international ». La première ministre rappelle également que la France « la seule issue possible est une issue politique à deux Etats ».
« La situation humanitaire dans la bande de Gaza est dramatique »
Alors qu’Israël annonçait hier accepter le principe de courtes « pauses humanitaires » sans envisager de cessez-le-feu ou de trêve, la Première ministre a tenu à préciser la position de la France sur la question. « La situation humanitaire dans la bande de Gaza est dramatique. Les populations palestiniennes ne doivent pas payer pour les crimes du Hamas. Une trêve humanitaire immédiate et durable est absolument nécessaire, elle doit pouvoir mener à un cessez-le-feu », déclare Élisabeth Borne. Une réponse nette au président du groupe écologiste Guillaume Gontard qui demandait une « parole forte et claire de la France pour un cessez-le-feu, le retour de l’aide humanitaire et la libération des otages ». Sur ce dernier point la Première ministre a également précisé suivre « de très près la situation de nos ressortissants, et plus de cent ont déjà pu quitter Gaza » et rester « mobilisé pour la libération des otages ».
La première ministre a également insisté sur la tenue, jeudi 9 novembre d’une conférence humanitaire internationale pour la population civile de Gaza à Paris. La tenue de la conférence doit permettre d’améliorer l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza qui reste pour l’instant délicate. Une réponse ciblée puisque Guillaume Gontard affirmait que « nous ne pouvons pas attendre un jour de plus ».
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