Borys Filatov, maire de la ville de Dnipro, était l’un des élus ukrainiens invités ce mardi à prendre la parole au Congrès des maires organisé par l’AMF. Mille jours après l’invasion russe de l’Ukraine, il témoigne sur Public Sénat d’un conflit toujours aussi difficile à supporter pour la population de son pays.
Après l’hommage national pour les victimes françaises du Hamas en Israël, trois familles d’otages reçues au Sénat
Par Stephane Duguet
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Il tenait à marquer le coup et à réaffirmer son soutien. Gérard Larcher, le président Les Républicains (LR) du Sénat a accueilli au Palais du Luxembourg les familles des trois otages français encore aux mains du Hamas dans la bande de Gaza. « On cherche des oreilles et des cœurs et nous en avons trouvé », confie Ishay Dan à Public Sénat. Sa belle-sœur et sa petite-nièce ont été tuées dans le kibboutz de Nir Oz le 7 octobre et trois autres membres de sa famille ont été pris en otage. Si ses deux enfants Erez et Sahar ont été libérés le 27 novembre, Ofer Kalderon reste emprisonné par le Hamas.
Ishay Dan a participé à l’hommage national organisé hier dans la cour de l’hôtel des Invalides par Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat a honoré la mémoire des 42 Français morts lors des attaques du Hamas le 7 octobre et dénoncé « le plus grand massacre antisémite de notre siècle ». « Ce qu’a fait Emmanuel Macron est formidable. C’était un hommage très glorieux, plein de fierté pour nous et très courageux pour lui. J’espère que d’autres pays vont le faire », témoigne Ishay Dan. Il appelle surtout le gouvernement israélien à organiser une cérémonie similaire à l’hommage national rendu en France.
« L’espérance doit être présente »
Quatre mois après les attaques du Hamas, il reste encore 132 otages dans la bande de Gaza. Ishay Dan souhaite que la France « appuie » sur le gouvernement israélien pour qu’il « continue de chercher les otages et de ne pas continuer la guerre ». « Je n’ai pas d’espoir », lâche-t-il tout en formulant le vœu de revoir les otages revenir. « Nous comprenons que le plus important pour ces familles, c’est le retour des leurs », affirme Gérard Larcher. Le président du Sénat explique avoir voulu recevoir ces familles qu’il avait déjà rencontrées lors de son déplacement en Israël avec tous les présidents de groupes du Sénat en décembre.
Au-delà de leur demander des nouvelles de ceux qui ont été libérés, le président de la chambre haute a désiré rappeler que « nous parlementaires, devons être des vigies des valeurs de la République pour rappeler que le 7 octobre il s’est passé des choses indicibles qui sont un crime contre toutes les valeurs humaines et qu’il ne doit pas être oublié ». Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a refusé une proposition de trêve formulée par le Hamas. Malgré cela, le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken pense toujours qu’un accord est possible avec des libérations d’otages. « L’espérance doit être présente. Chaque jour qui passe est un jour douloureux pour les otages et pour les familles », souligne Gérard Larcher alors qu’Ishay Dan est rentré en Israël après avoir quitté le Sénat.
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