Après la chute de Bachar al-Assad et l’arrivée au pouvoir de rebelles en Syrie, plusieurs pays européens dont l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, ont annoncé un gel des procédures de demandes d’asile. Plusieurs partis politiques ont également ouvert la voie au retour des réfugiés syriens dans le pays. Un débat qui soulève des questions politiques et juridiques.
Accord sur la libération d’otages : « Une bonne nouvelle, même si les drames ne sont pas terminés », souligne Patrick Kanner
Par Public Sénat
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Israël et le Hamas ont annoncé ce mercredi la conclusion d’un accord prévoyant la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza, en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve de quatre jours dans le territoire palestinien. La nouvelle est évidemment bien accueillie.
« Manifestement, il y a eu accord entre le Hamas et le gouvernement israélien conclu cette nuit. 50 otages israéliens, dont j’espère des binationaux Français. On ne sait pas, au moment où on parle, je crois qu’on ne le saura que demain matin, quand il y aura vraiment la libération », a réagi en marge des questions d’actualité au gouvernement le président du groupe PS du Sénat, Patrick Kanner, qui salue « une bonne nouvelle, prenons-là comme cela, même si nous savons que les drames ne sont pas encore totalement terminés ». Le sénateur PS du Nord y voit « une première étape ».
Alors que le sénateur LR Roger Karoutchi, président du groupe d’amitié France-Israël, a annoncé « un déplacement de prévu avec le président du Sénat, un peu avant Noël, en Israël et dans les Territoires palestiniens », Patrick Kanner affirme qu’il sera « présent dans ce voyage prévu fin décembre ». « Je suis très heureux de m’y associer », ajoute l’ancien ministre.
« La prise d’otage, c’est un crime de guerre »
Présent mardi soir lors de la projection, au Sénat, des images de l’attaque du Hamas, il explique avoir « vu des scènes absolument indicibles ». Patrick Kanner a aussi participé à l’opération de parrainage nommée « 1 parlementaire, 1 otage », qui a eu lieu ce mercredi, sur le perron du Sénat. Patrick Kanner y voit « un symbole ».
« La prise d’otage, c’est un crime de guerre. Le Hamas a commis un crime de guerre, y compris vis-à-vis de bébés de quelques mois. Cela est absolument indigne, insupportable. Et c’est bien de rappeler qu’il y a des femmes, des hommes, des enfants qui souffrent dans les tunnels du Hamas à Gaza », souligne Patrick Kanner, qui espère aussi « que cette période intense de guerre soit, non pas derrière nous, car je pense qu’Israël veut éradiquer le Hamas, […] mais que les populations civiles arrêtent de souffrir comme elles souffrent aujourd’hui ».