En marge de l’ouverture du Congrès des maires de France, le gouvernement s’est engagé à porter devant l’Assemblée nationale en janvier une proposition de loi déjà adoptée par le Sénat, et qui vise à améliorer les conditions d’exercice du mandat d’élu local.
Résultats des élections sénatoriales : stabilité à droite, la gauche progresse, le RN remporte 3 sièges
Résultats des élections sénatoriales : stabilité à droite, la gauche progresse, le RN remporte 3 sièges
Par Public Sénat
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En Martinique (972), la sortante Catherine Conconne largement réélue
En Martinique, 802 grands électeurs se sont prononcés au scrutin majoritaire pour élire leurs deux sénateurs. La sortante qui siège dans le groupe socialiste Catherine Conconne a été réélue. Elle a obtenu 73,47 % des voix (479 grands électeurs), loin devant les autres candidats. Le deuxième siège occupé par Maurice Antiste qui ne se représentait pas a été gagné par le candidat divers gauche Frédéric Buval avec 29,75 % des suffrages (194 grands électeurs) juste devant Raphaël Séminor qui n’a obtenu que 24,69 % des voix (161 grands électeurs). Il échoue donc à gagner son siège au Palais du Luxembourg.
Guadeloupe (971) : Le groupe socialiste perd un siège, les macronistes en gagnent un
En Guadeloupe, la multiplication des listes de gauche (quatre) aura coûté son siège à la sénatrice sortante Victoire Jasmin qui siégeait jusque-là dans le groupe socialiste. Sa liste dissidente n’a recueilli que 8,02 % des voix (62 grands électeurs) et termine en cinquième place (sur huit) dans une circonscription qui élisait trois sénateurs au scrutin proportionnel. Les suffrages de 811 grands électeurs se sont d’abord portés sur la liste menée par Dominique Théophile membre du groupe RDPI qui rassemble la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron. Son score de 38,16 % (295 grands électeurs) lui permet de faire gagner la deuxième de sa liste Solanges Nadille. La liste socialiste est arrivée en deuxième position. Avec 23,03 % des suffrages (178 grands électeurs), le sortant Victorin Lurel peut conserver son siège.
Stabilité de la majorité sénatoriale LR-centristes, la gauche progresse, Renaissance recule, Horizons grignote des sièges et le RN fait son retour
- En milieu de soirée, le tableau global des sénatoriales se dessine. Même s’il faut attendre encore tous les résultats, on peut déjà affirmer que la majorité sénatoriale sort conformée de ce scrutin. Le président du groupe LR, Bruno Retailleau, évoque sur Public Sénat « 3 ou 4 sénateurs perdus » pour son groupe, mais globalement, « on va retrouver une stabilité ». Hervé Marseille, président du groupe Union centriste, l’autre pillé de la majorité, mise sur « une soixantaine » de sénateurs UC, contre 57 actuellement, soit une progression d’au moins 3 sièges.
- De son côté, la gauche progresse dans son ensemble. Les écologistes devraient passer de 12 à 16 sénateurs, soit un gain de 4 sièges. Pour le groupe PS, c’est une stabilité, mais son président, Patrick Kanner, affirme que « des résultats en Outre-Mer peuvent nous permettre d’envisager une progression ». Le groupe communiste réussit son objectif de se maintenir. « On l’atteint et il est dépassé, car à l’heure où je vous parle, on serait 17, […] et peut-être à 18 », soutient la présidence du groupe CRCE, Eliane Assassi. « Comme tout le monde progresse, peut-être que la barre des 100 sénateurs de gauche pourrait être atteinte », espère Patrick Kanner.
- Du côté de la majorité présidentielle, Renaissance recule un peu. Mais le groupe « ne descendra pas en dessous de 20 », selon le président du groupe RDPI, François Patriat. Ils sont aujourd’hui 24. A l’inverse, le parti d’Edouard Philippe, Horizons, gagne quelques sièges. Ses sénateurs siègent chez Les Indépendants, le groupe de Claude Malhuret. « On peut se réjouir, car on sait déjà aujourd’hui […] qu’on a une progression considérable du nombre de nos sénateurs, de 25 à 30 % », soutient Claude Malhuret sur Public Sénat.
- Enfin, le RN fait son retour à la Haute assemblée, avec trois sénateurs élus dans le Pas-de-Calais, mais aussi dans le Nord, où le parti d’extrême droite bénéficie de la multiplication des listes, qui étaient 16, et enfin en Seine-et-Marne.
En Seine-Saint-Denis, les communistes perdent un siège, les socialistes en gagnent un deuxième
Les résultats du Parti socialiste (PS) aux dernières élections municipales en Seine-Saint-Denis les ont bien aidés. Après ces élections sénatoriales, le PS a obtenu un deuxième siège de sénateur grâce à la victoire de la liste menée par Corinne Narassiguin qui a rassemblé 22,85 % des suffrages (535 grands électeurs sur 2 419). Ce score permet à Adel Ziane, deuxième de la liste d’être, lui aussi, élu. Jusque-là, le PS avait un siège avec Gilbert Roger qui avait décidé de ne pas se représenter.
Juste derrière, la liste Les Républicains du sortant Thierry Meignen a recueilli 21,10 % des suffrages (494 grands électeurs). La majorité sénatoriale pourra également compter sur Vincent Capo-Canellas qui siège dans le groupe Union centriste. Sa liste a recueilli 18,28 % des voix (428 grands électeurs).
A gauche, Ahmed Laouedj qui a été président du Parti radical de gauche dans le département, a été élu avec 10,81 % des voix (253 grands électeurs). Pour les communistes, c’est une déception puisque seul Fabien Gay a été réélu. La présidente du groupe Éliane Assassi ne se représentait pas et son siège n’a pas pu être sauvé par le PCF.
Le Rassemblement National revient au Sénat avec 3 sénateurs
Le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen partait de zéro, les voilà avec trois sénateurs. Le Rassemblement National (RN) a réussi à faire élire Christopher Szczurek dans le Pas-de-Calais, Joshua Hochart dans le Nord et, plus inattendu, Aymeric Durox en Seine-et-Marne.
Dans les deux départements des Hauts-de-France, le RN misait sur un succès puisqu’il y est relativement bien implanté localement. Dans le Pas-de-Calais, la liste de Christopher Szczurek a recueilli 14,12% des suffrages, soit 557 grands électeurs sur 4062, ce qui la positionne à la troisième place. Dans le Nord, où il y avait beaucoup de listes, celle de Joshua Hochart finit sixième sur sept avec 7,60% des suffrages (433 grands électeurs sur 5 899).
Le troisième siège du Rassemblement national revient à la Seine-et-Marne en Ile-de-France. Si le parti ne mettait pas cette circonscription en avant, la liste d’Aymeric Durox est arrivée quatrième avec 12,98% des voix (413 grands électeurs sur 3 327). Avec ces trois sièges, le RN signe un résultat inédit puisqu’il avait réussi à n’en faire entrer que deux en 2014. Le parti d’extrême droite ne pourra néanmoins pas former de groupe au Palais du Luxembourg puisqu’il faut au moins dix sénateurs pour cela.
Yvelines : Gérard Larcher réélu mais sa liste ne fait pas le grand chelem
Sa réélection ne faisait aucun doute, l’actuel président du Sénat, Gérard Larcher à la tête de la liste d’union de la droite obtient quatre sièges sur 6 dans le département des Yvelines avec (57,88 %). Quatre sortants ont été réélus : Gérard Larcher (LR), Sophie Primas (LR), Michel Laugier (centriste) et Marta de Cidrac (LR). Gérard Larcher n’aura donc pas fait le grand chelem.
Le Sénat, qui va demeurer à droite à l’issue du renouvellement partiel de dimanche, “continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie”, a réagi son président, Gérard Larcher (Les Républicains).
Les résultats des sénatoriales “confortent la majorité sénatoriale de la droite et du centre et témoignent de son ancrage territorial. Dans un contexte politique marqué par l’absence de majorité au sein de l’Assemblée nationale, plus que jamais le Sénat incarne ce pôle de stabilité, ce point d’équilibre de la République face à la crise profonde que traverse notre pays”, a estimé Gérard Larcher, réélu pour un sixième mandat.
La gauche obtient un siège avec une liste d’Union. L’écologiste, Ghislaine Senée est élue (13,28 %.) Martin Lévrier, sénateur renaissance sauve son siège (14,91 %).
« Nous sortons renforcés », se félicite la présidente du groupe communiste, Éliane Assassi
La présidente du groupe communiste a indiqué à Public Sénat que son groupe, actuellement composé de 15 élus, sortait « renforcé » des sénatoriales. « Nous finirons assurément à 17 et peut-être à 18. Je suis fière de ce gain de sénatrices et sénateurs qui siégeront dans mon groupe même si je ne suis plus là », a-t-elle déclaré. Éliane Assassi ne se représentait pas. Éliane Assassi a aussi tenu à clarifier les relations entre les partis de gauche du Sénat et La France Insoumise. « Il n’y a pas eu de rupture avec LFI. Il n’y a pas eu de suites données ».
« On devrait atteindre la soixantaine de membres », calcule Hervé Marseille, le patron des sénateurs centristes
Le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille a déjà tablé sur trois sénateurs supplémentaires pour son groupe composé actuellement de 57 élus. « On devrait atteindre la soixantaine de membres et peut être un peu plus ». Toutefois, Hervé Marseille reste prudent car « sur le chemin du Sénat, il y a toutes sortes de tentations », a-t-il expliqué. Un sénateur, une fois élu, peut être tenté de rejoindre différents groupes au centre, les centristes, les Indépendants, le groupe RDSE, ou encore le groupe RDPI (à majorité présidentielle). « On peut être à la fois être membre de la majorité sénatoriale et présidentielle », a-t-il détaillé.
« On va conserver une stabilité, c’est plutôt une performance », se félicite Bruno Retailleau
Même si le groupe LR, va perdre « trois ou quatre sénateurs », comme l’a reconnu Bruno Retailleau sur le plateau de Public Sénat. Son groupe va conserver « une stabilité ». « Et c’est une grande performance ». Le sénateur de Vendée se félicite par ailleurs « que le Sénat se soit imposé dans le débat public ». « Le Sénat est un pôle de stabilité face à l’Assemblée nationale qui s’est hystérisée ».
Dans l’Essonne (91), la gauche gagne un siège au détriment des centristes
Ils avaient fait le pari de gagner au moins un siège dans le département de l’Essonne. Les socialistes ont réussi avec la victoire du maire d’Orsay David Ros dont la liste a obtenu 23,79% des suffrages (596 grands électeurs sur 2 619). Une victoire au détriment des centristes qui avaient trois sièges dans ce département. Les sortants Vincent Delahaye et Jocelyne Guidez ont pu se maintenir avec 27,47% des suffrages (688 grands électeurs). Le groupe Les Républicains maintient lui son nombre de sièges avec d’un côté la victoire de Jean-Raymond Hugonet. Sa liste a recueilli 12,06% (302 grands électeurs). Sa collègue Laure Darcos a, elle, obtenu 18,44% des voix (462 grands électeurs) et restent donc sénatrice.
A Paris, la gauche fait le plein, la droite résiste, mais le sénateur dissident Pierre Charon est battu. La majorité présidentielle perd son siège
A Paris, la gauche unie fait le plein, avec 8 sièges, soit un de plus qu’aujourd’hui. La liste menée par le socialiste Rémi Féraud atteint son objectif, permettant à EELV d’envoyer trois sénateurs : l’ancien candidat à la présidentielle Yannick Jadot, Antoinette Guhl et Anne Souyris. Le PS a trois sièges : ceux des sortants Rémi Féraud et Marie-Pierre de la Gontrie, ainsi que celui de Colombe Brossel, adjointe d’Anne Hidalgo. Le Parti communiste conserve un siège, avec un autre adjoint de la maire de Paris, Ian Brossat, qui occupait la troisième place.
La droite limite la casse, malgré la division. La liste officielle de Catherine Dumas fait trois sièges, avec Francis Szpiner et Marie-Claire Carrère-Gée. L’eurodéputée LR Agnès Evren est élue avec sa listes dissidentes. La droite conserve ainsi un total de quatre sièges. Le sortant LR Pierre Charon ne réussit pas en revanche son pari. Ce proche de Nicolas Sarkozy est battu, tout comme le sortant Renaissance Julien Bargeton, dont il espérait prendre quelques voix.
Patrick Kanner s’inquiète du retour du RN au Sénat : “La vague noire est en train de progresser”
C’est une victoire en forme de regret pour Patrick Kanner, l’actuel patron du groupe socialiste du Sénat. Dans le Nord, sa liste n’a fait élire que deux candidats Patrick Kanner et Audrey Linkenheld alors qu’il en visait trois. L’autre sénatrice socialiste sortante, Martine Filleul avait menée, sans succès, une liste dissidente. « Une dissidence qui nous a empêché d’arriver premier et d’avoir le troisième siège », a-t-il analysé au micro de Public Sénat.
Comme dans le Pas de Calais, le département du Nord voit aussi un candidat RN arriver au Sénat. Joshua Hochart. « Je le vis très mal. C’est une élection qui doit tous nous interpeller. La vague noire est en train de progresser […] que tous les républicains se mobilisent pour empêcher ça. Ça passe par des politiques publiques au niveau local et national pour que ceux qui croient au RN aujourd’hui, n’y croient plus demain ». En 2014, le Front National avait obtenu deux sièges au Sénat, Stéphane Ravier et David Rachline.
« Très heureuse », Anne Hidalgo salue « une belle victoire » de la gauche et des écologistes à Paris
« Très heureuse », la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, salue dans la capitale « une belle victoire ce soir de la gauche, des écologistes rassemblés ». La liste menée par le socialiste Rémi Féraud fait 8 sièges, dont 3 PS, 3 EELV et un siège PCF. « La gauche montre que quand elle est rassemblée, qu’elle a des valeurs, qu’elle n’est pas dans un combat idéologique, mais qu’elle est constructive, dans le faire, ça marche ». Elle ne se prive pas de railler la droite. « Que n’a-t-on entendu. La droite parisienne contestait notre légitimité », mais malgré les « coups de boutoir de la droite, de Madame Dati, aujourd’hui, nous célébrons notre victoire », ajoute la maire de Paris. « La droite parisienne, avec Rachida Dati, c’est une bombe à fragmentation de la droite. Ils montrent qu’ils ne sont pas dans une capacité de rassemblement », ajoute-t-elle encore, avant de relever que « la majorité présidentielle n’a aucun siège ».
Dans le Val-de-Marne, Laurence Rossignol réussit à être élue malgré son changement de département
De l’Oise au Val-de-Marne, Laurence Rossignol a réussi à conserver son siège malgré son changement de circonscription. L’ancienne ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes de François Hollande figurait en deuxième position sur la liste d’union du sénateur communiste, lui aussi sortant, Pascal Savoldelli. Ils ont obtenu 25,64% (540 grands électeurs sur 2205). La gauche pourra aussi compter sur le dissident socialiste Akli Mellouli choisi par 251 grands électeurs, soit 11,92%. Les bancs de la gauche conservent donc leurs trois sièges même s’ils étaient occupés jusque-là par un écologiste, une communiste et un socialiste.
En tête du scrutin dans le Val-de-Marne figure la liste du sénateur Les Républicains, président de la commission des Affaires étrangères Christian Cambon. Il récolte 34,76% des suffrages (732 grands électeurs) et permet ainsi à Marie-Carole Ciuntu de rejoindre le Palais du Luxembourg. Parmi les sortants, le président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication est réélu. Le centriste Laurent Lafon a obtenu 20,28% des voix (427 grands électeurs).
Loire : Les Républicains divisés perdent un siège
Dans la Loire, la droite était divisée. La liste de droite conduite par Hervé Reynaud n’obtient qu’un siège (33,08 %). La liste dissidente de Pierre-Jean Rochette obtient aussi un siège (17,63 %). Mais le nouveau sénateur proche d’Horizon a annoncé qu’il siégerait au groupe les Indépendants. A gauche, la sénatrice communiste, Cécile Cukierman (17,14 %) et le socialiste, Jean-Claude Tissot (22,34 %) conservent leurs sièges.
Dominique Estrosi Sassone : « La majorité sénatoriale est confortée »
La sénatrice LR des Alpes-Maritimes qui ne faisait pas partie des départements renouvelables donne une première analyse des résultats pour le groupe LR. S’il y a eu « quelques pertes en ligne », Dominique Estrosi Sassone note une certaine stabilité pour les LR. Elle ajoute qu’il faudra voir combien de membres aura le groupe centriste. Le groupe centriste qui avec LR constitue la majorité sénatoriale.
Les trois sortants conservent leurs sièges dans les Pyrénées-Atlantiques
Une circonscription des plus stables. Dans les Pyrénées-Atlantiques, les trois sortants ont écrasé le scrutin proportionnel. Les 1881 grands électeurs ont maintenu les sortants à leurs postes. Avec 33,83% des voix (608 grands électeurs), la sénatrice socialiste Frédérique Espagnac est arrivée en tête et conserve donc son siège. Juste derrière elle, le vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, Max Brisson a obtenu 30,76% des voix (553 grands électeurs). Le sénateur Les Républicains est ainsi réélu. Même situation pour la centriste Denise Saint-Pé qui a obtenu 20,19% des voix (363 grands électeurs).
Dans les Hauts-de-Seine (92), les centristes gagnent un siège, Renaissance en sauve un, LR en conserve 3
Cette circonscription envoie 7 sénateurs au Palais du Luxembourg. La droite divisée parvient à conserver ses trois sièges. La liste menée par le vice-président LR du Sénat, Roger Karoutchi obtient deux élus (26,92%). La sénatrice LR, Christine Lavarde a également été réélue. Toujours à droite la candidate dissidente, Marie-Do Aeschlimann va faire son entrée au Sénat (12,43%) et pourrait rejoindre le groupe LR. La liste du président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille sort gagnante en obtenant deux sièges (18,97%). Il s’agit d’Isabelle Florennes, la fille du sénateur Modem, Jean-Marie Vanlerenberghe.
A gauche, la liste conduite par le sortant communiste, Pierre Ouzoulias conserve son siège (18,84%). Le sénateur Renaissance, Xavier Iacovelli (17,98%) est réélu. Le groupe RDPI perd néanmoins un siège dans ce département.
Dans le Morbihan (56), les écologistes perdent un siège
La succession du sénateur écologiste Joël Labbé qui ne se représentait pas aura coûté un siège à Europe Ecologie Les Verts. La liste menée par Thérèse Thiery et soutenue par le sortant écologiste n’a récolté que 15,69% des voix (296 grands électeurs sur 1 937), loin derrière celle du socialiste Simon Uzenat. Avec 19,09% des voix (360 grands électeurs), il va rejoindre le Palais du Luxembourg. Devant lui, la liste du centriste Yves Bleunven a recueilli 25,72% (485 grands électeurs) qui gagne lui aussi sa place au Sénat. Muriel Jourda, la sénatrice Les Républicains sortante, termine, elle, en tête du scrutin proportionnel avec 31,23% des voix (589 grands électeurs) et conserve donc son siège.
Le Pas-de-Calais envoie un élu RN au Sénat
Prime au sortant dans le Pas-de-Calais où la plupart des élus déjà en place voient leur mandat renouvelé. Ce département est l’un de plus gros pourvoyeur de sénateurs, avec un total de sept sièges. Ont été réélus : le LR Jean-François Rapin, la sénatrice UDI Amel Gacquerre, les communistes Cathy Apourceau-Poly et Jean-Pierre Corbisez, et le MoDem Jean-Marie Vanlerenberghe, actuel doyen du Sénat et ancien maire d’Arras.
Le socialiste Jérôme Darras va faire son entrée au Sénat. Le département envoie également un élu RN au Palais du Luxembourg, Christophe Szczurek. Après la défection de son unique sénateur, Stéphane Ravier qui a rallié Reconquête ! d’Éric Zemmour pendant la présidentielle, le Rassemblement national espérait un retour au Palais du Luxembourg. Il pourrait également décrocher un autre élu dans le département voisin du Nord.
Notons que l’ancienne ministre déléguée chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, candidate malheureuse aux dernières législatives, et deuxième sur la liste de Jean-Marie Vanlerenberghe n’est pas élue.
Les radicaux, les Républicains et les socialistes conservent leurs sièges dans le Puy-de-Dôme (63)
Les 1 834 grands électeurs du Puy-de-Dôme ont élu à la proportionnelle leurs trois sénateurs. La liste d’union de la gauche emmenée par Marion Canalès a récolté 33,80% des suffrages (604 grands électeurs). Elle est donc élue et permet au groupe socialiste de conserver le siège de Jacques-Bernard Magner qui ne se représentait pas. Eric Gold, sénateur sortant qui siège avec le groupe RDSE se maintient également en récoltant 24,13% des voix (433 grands électeurs). Enfin, le sénateur Les Républicains Jean-Marc Boyer est, lui aussi, élu pour un nouveau mandat avec 24,12% des voix, (431 des grands électeurs).
Meurthe-et-Moselle : les communistes remportent un siège
La liste Union de la droite voit deux sortants réélus avec 46,38%. Il s’agit de Jean-François Husson (LR), actuel rapporteur du budget, et Véronique Guillotin, sénatrice membre du groupe RDSE. La liste d’union de la gauche menée par le sortant, Olivier Jacquin (PS) récolte deux sièges. Deuxième sur cette liste, Silvana Silvani siègera au groupe CRCE.
Maine-et-Loire (49) : LR perd un siège
La liste d’union de la droite menée par le sortant, Stéphane Piednoir (LR) ne fait qu’un siège avec 28,28% des voix. L’actuelle sénatrice LR du département, présidente de la commission des affaires sociales, Catherine Deroche ne se représentait pas.
Gregory Blanc tête de liste divers gauche fait son entrée au Sénat (18,43%). La liste divers centre menée par le sortant, Emmanuel Capus (Horizons) fait deux sièges. Sa colistière Corinne Bourcier est également élue.
Pyrénées-Orientales (66) : pas d’élus RN, LR gagne les deux sièges
Les Pyrénées-Orientales pouvaient être l’un des départements pourvoyeur d’élus RN. Pari perdu. Le sortant Jean Sol (LR) a été réélu au second tour avec 47,24%. Lauriane Josende candidate LR a également été élue avec 52,92%. Le candidat RN, Charles Pons n’a récolté que 14,87% des voix.
Horizons gagne un siège dans l’Orne (61)
Un élu de plus pour le parti Horizons de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe. Son candidat Olivier Bitz a remporté le deuxième siège dans le département de l’Orne. Il a récolté 51,65% (518 grands électeurs sur 1054), battant ainsi le sortant Les Républicains Vincent Segouin. Ce dernier n’a reçu que 35% des suffrages, perdant même 10 grands électeurs entre le premier et le deuxième tour. L’autre siège du département a été remporté par la centriste sortante Nathalie Goulet dès le premier tour, ce matin.
Mayenne : Guillaume Chevrollier sénateur LR sortant réélu
Après la sénatrice centriste, Elisabeth Doineau, réélue dès le premier tour, un autre sortant a été élu au second tour dans cette circonscription où deux sièges étaient à pourvoir. Le sénateur LR, Guillaume Chevrollier a rassemblé 53,19% des voix.
La LR Christine Bonfanti-Dossat réélue dans le Lot-et-Garonne (47)
A l’issue du second tour organisé dans le Lot-et-Garonne, la sénatrice Les Républicains (LR) sortante Christine Bonfanti-Dossat a été réélue au scrutin majoritaire. Elle obtient 48,14% des voix (465 grands électeurs sur 1000). Le second siège du département sera occupé par le divers gauche Michel Masset, arrivé second avec 46,69% des suffrages (451 grands électeurs). Le sortant Jean-Pierre Moga qui siège avec l’Union Centriste est arrivé troisième avec 32,82% des voix, soit 317 grands électeurs. Il ne siègera donc plus à la chambre haute puisqu’il n’y avait que deux sièges à pourvoir dans ce département.
Dans la Meuse, Jocelyne Antoine succède à Gérard Longuet
Au second tour, la candidate (Divers droite) Jocelyne Antoine a été élue avec 42,05% des voix. Elle succède à Gérard Longuet qui ne se représentait pas. Le sortant Franck Menonville (Les Indépendants) a été élu dès le premier tour.
Le sénateur LR Philippe Mouiller, candidat à la présidence de la commission des Affaires sociales
Le sénateur LR Philippe Mouiller pourrait prendre la suite de Catherine Deroche à la présidence de la commission des affaires sociales. Elue depuis 2010, la sénatrice LR du Maine-et-Loire a fait le choix de ne pas briguer de nouveau mandat en 2023. « J’ai fait acte de candidature pour cette commission, mais ce sera un sujet à aborder après les sénatoriales », glisse Philippe Mouiller à Public Sénat.
L’attribution des présidences de commission aura lieu le 5 octobre, une fois que la nouvelle assemblée aura pris place et élu le président du Sénat.
Sauf énorme surprise, ces sénatoriales devrait conforter les équilibres déjà en place au sein de la Chambre haute, avec une majorité aux mains de la droite et de ses alliés centristes. « Pour nous, l’un des enjeux est de pouvoir confirmer, stabiliser la majorité, et à travers cela la prise de position politique, c’est-à-dire la manière dont nous traitons les sujets », explique Philippe Mouiller.
« De par la situation à l’Assemblée nationale, on voit bien que le dialogue politique se fait au Sénat », pointe l’élu, qui reconnait qu’une proximité s’est mise en place entre la droite et la majorité présidentielle. « Parfois l’on trouve des accords, comme sur les retraites, parfois nous sommes dans une opposition claire ».
Un siège pour les socialistes et un pour les radicaux dans le Lot (46)
Après le deuxième tour organisé dans le département du Lot, la dissidente socialiste Angèle Préville n’a pas été réélue. Elle a récolté 41,07 % (262 grands électeurs sur 664) contre 58,93% (376 grands électeurs) pour Raphaël Daubet, candidat du Parti Radical. Il rejoint donc le Palais du Luxembourg, tout comme le maire de Cahors Jean-Marc Vayssouze-Faure du Parti Socialiste, élu dès ce matin lors du premier tour. Les équilibres sont donc conservés puisque le département comptait depuis 2017 une sénatrice socialiste et un sénateur radical, le président du groupe RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen) Jean-Claude Réquier qui n’était pas candidat à sa succession.
Haute-Marne : la droite conserve ses deux sièges
Dans la Haute Marne, les deux sénateurs ont été élus au second tour. Le sortant Bruno (LR) Bruno Sido a été élu avec 33,98% des voix. Anne-Marie Nédelèc (Divers droite) fait son entrée à la chambre haute avec 48,45% des voix. L’autre sénateur LR du département, Charles Guené ne représentait pas.
Français établis hors de France : trois sénateurs sortants reconduits, trois nouveaux entrants
Les Français établis hors de France de la série 1 connaissent leurs six sénateurs, élus au scrutin proportionnel par 532 grands électeurs. Trois d’entre eux sont des sortants. D’abord, Evelyne Renaud-Garabedian rattachée au groupe Les Républicains (LR) qui obtient 19,58% (102 grands électeurs). Son score permet également à Jean-Luc Ruelle, en deuxième position sur la liste et actuel président de la Commission du Développement durable et du Commerce extérieur de l’Assemblée des Français de l’étranger, de rejoindre le Sénat. Le groupe LR pourra aussi compter sur Ronan Le Gleut, sénateur sortant dont la liste a recueilli 14,59% des voix (76 grands électeurs). La dernière sortante à être réélue est Hélène Conway-Mouret, tête de liste du Parti socialiste avec 13,82% des voix (72 grands électeurs).
Parmi les nouveaux entrants, on retrouve Mathilde Ollivier, tête de liste Europe Ecologie Les Verts qui l’emporte avec 14,01% des voix (73 grands électeurs). Le sortant Jean-Yves Leconte qui figurait à la deuxième place sur cette liste n’a lui pas été élu. La dernière nouvelle entrante est Olivia Richard dont la liste obtient 10,94% des suffrages (57 grands électeurs). Cette dernière était la collaboratrice d’Olivier Cadic, sénateur centriste dont le mandat est toujours en cours. Le groupe Union Centriste devrait donc gagner un siège dans cette circonscription des Français de l’étranger.
À noter que comme son collègue de gauche Jean-Yves Leconte, le sénateur sortant LR Damien Regnard, tête de liste, n’a pas recueilli suffisamment de voix pour rester au Palais du Luxembourg.
A la Réunion, la gauche gagne deux sièges
La liste d’union de droite, « La Réunion terre de France et d’Europe », conduite par la sortante Viviane Malet a obtenu 35,86% des voix et obtient un second siège avec l’élection Stéphane Fouassin.
La gauche qui ne disposait d’aucun élu obtient deux sièges. La liste d’union entre le Parti socialiste, le Parti communiste réunionnais ou encore Europe Écologie Les Verts, rassemble 25,28% des voix. A sa tête, d’Audrey Bélim va donc faire son entrée au Sénat. Evelyn Corbière Naminzo tête de liste « la gauche pour les Réunionnais » a également été élue avec 21,61% des voix. Cette liste était soutenue par la présidente de la région, Hugette Bello, ancienne députée communiste. Les communistes du Sénat annoncent sur Twitter, qu’Evelyn Corbière Naminzo rejoindra le groupe CRCE (Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste).
A Mayotte, l’un des piliers de la macronie au Sénat, Thani Mohamed Soilihi, réélu
L’ancien vice-président du Sénat et membre du groupe RDPI (Rassemblement des Démocrates, Progressistes et Indépendants) a majorité Renaissance a sauvé son siège à Mayotte. Arrivé troisième à l’issue du premier tour, Thani Mohamed Soilihi a finalement été réélu au second tour avec 48,86% des voix. En 2018, un de ses amendements au projet de loi Asile Immigration avait durci les conditions d’acquisition de la nationalité française par le droit du sol. Cette adaptation du droit du sol avait été soutenue publiquement par Emmanuel Macron.
Said Omar Oili de la liste divers centre a été élu avec 55,70% des voix.
Annick Girardin, l’ex-ministre des Outre-mer élue à Saint-Pierre-et-Miquelon
L’ancienne ministre des Outre-mer, Annick Girardin a été élue dès le premier tour dans la circonscription de Saint-Pierre-et-Miquelon. Dans cette circonscription qui ne désigne qu’un seul sénateur, le sortant (RDSE) Stéphane Artano, ne se représentait pas. Sur les 39 grands électeurs qui composent le collège électoral de l’île, l’ex-ministre a récolté 20 voix, soit la majorité absolue (51,28%). Membre du parti radical de gauche, Brigitte Girardin devrait siéger dans le même groupe que son prédécesseur, le groupe RDSE,(Rassemblement Démocratique et Social Européen).
Nièvre (58) : la centriste Nadia Sollogoub réélue, le socialiste Patrice Joly en ballotage
Dans la Nièvre, où deux sièges sont à pourvoir, la sénatrice sortante Nadia Sollogoub (centriste) est élue dès le premier tour, avec 60,40% des suffrages. Son collègue sortant, le socialiste Patrice Joly, est en ballotage avec 43,42% des suffrages. À la troisième place, une autre socialiste : Marie-Christine Amiot, maire de Saint-Firmin (19,8%). Elle est suivie par le candidat Renaissance Patrice Perrot (16,83%). Au total, 14 candidats se présentaient dans ce département.
Orne (61) : Nathalie Goulet, sénatrice centriste, réélue au premier tour
La centriste et candidate de l’Union des Démocrates et des Indépendants (UDI) Nathalie Goulet garde son siège de sénatrice. Elle a obtenu 69,02 % des voix (713 grands électeurs). Dans ce département, 1 054 grands électeurs sont appelés à voter pour élire deux sénateurs. L’autre sortant, Vincent Segouin (Les Républicains) n’arrive qu’en troisième position avec 34,95 % des voix (361 grands électeurs), derrière le candidat Horizons, parti de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe. Olivier Bitz a récolté 42,79 % des voix (442 grands électeurs). Un deuxième tour pour le deuxième et dernier siège de l’Orne doit départager les candidats cet après-midi.
Jura (39) : la centriste Sylvie Vermeillet est réélue sénatrice dès le premier tour
Pour le second tour Clément Pernot, LR, est en tête pour le second siège.
Pyrénées-Orientales (66) : pas d’élu au premier tour, le candidat RN en mauvaise posture
Les Pyrénées orientales pouvaient être l’un des départements pourvoyeur d’élus RN. Mais les résultats du premier tour de cette circonscription qui désigne deux sénateurs ne donnent pas le candidat du Rassemblement national favori. Charles Pons a rassemblé 18,51% des voix et arrive en quatrième position pour le second tour. Les deux élus Républicains, Lauriane Josende (44,68%) et le sortant Jean Sol (41,98%) arrivent en tête devant le candidat socialiste, Robert Garrabé (35,48%).
Mayenne (53) : la sortante centriste, Elisabeth Doineau réélue dès le premier tour
Elisabeth Doineau (Union centriste), rapporteure générale de la commission des affaires sociales, a été réélue au premier tour en Mayenne avec 59,59% des voix. Dans ce département, il reste encore un siège à pourvoir.
Dans la Meuse (55), Franck Ménonville réélu dès le premier tour, un siège encore à pouvoir
A l’issue du premier tour de ce dimanche, Franck Menonville, sénateur Union des Démocrates et des Indépendants (UDI) a été réélu. Il récolte 77,75% des voix (657 grands électeurs). Les 878 grands électeurs devaient choisir deux sénateurs. Jusque-là, le deuxième siège était occupé par Gérard Longuet (Les Républicains) qui après 45 ans de vie politique ne se représente pas cette année. Un deuxième tour a donc lieu cet après-midi pour départager les sept candidats encore présents. Jocelyne Antoine (Divers droite) est arrivée deuxième avec 30,53% (258 grands électeurs) devant Jean-Christophe Vélain (Divers droite) avec 25,56% des suffrages (216 grands électeurs).
Jean-Marc Vayssouze, maire PS de Cahors, élu dans le Lot (46)
Dans le Lot, Jean-Marc Vayssouze, maire PS de Cahors, est élu au premier tour avec 63,57% des voix. Le sortante PS Angèle Préville est en ballotage, avec 30,23% des voix, contre 46,98% pour le Radical de gauche Raphaël Daubet, et 19,22% pour la divers gauche Anne Laporterie.
L’autre sortant, Jean-Claude Requier, président du groupe RDSE, ne se représentait pas. Dans ce département rural, élisant deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. Chez les radicaux, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier.
>> Retrouvez notre reportage : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes
Les Landes (40) : les deux sénateurs socialistes du département réélus
Dans le département des Landes, la sénatrice socialiste Monique Lubin, très active lors de la réforme des retraites, a été réélue dès le premier tour avec 56,04% des voix. Le deuxième sortant, Éric Kerrouche a été élu avec 53,21 %. Éric Kerrouche a indiqué à Public Sénat qu’il était candidat à la présidence du groupe socialiste.
Pas d’élus dès le premier tour en Haute-Marne (52)
Après le premier tour au scrutin majoritaire des élections sénatoriales dans le département de la Haute-Marne, aucun candidat n’a été élu. Les 791 grands électeurs doivent voter pour deux sénateurs. Parmi les deux sortants, seul Bruno Sido (Les Républicains) se présente à sa succession.
Après le premier tour de ce dimanche matin, il est arrivé en deuxième position avec 31,39% (242 grands électeurs). C’est Anne-Marie Nédélec, maire de la commune de Nogent (Divers droite) qui est en tête avec 43,71% (337 grands électeurs). Au total, neuf candidats sont en lice. Le deuxième tour se déroule entre 15h30 et 17h30 cet après-midi.
Hautes-Pyrénées (65) : les deux sénatrices sortantes réélues
Dans les Hautes-Pyrénées qui désignait ses sénateurs au scrutin majoritaire, les deux sénatrices sortantes ont été élues dès le premier tour. Il s’agit de la socialiste, Viviane Artigalas (61,74%) et de l’élue RDSE (radical), Maryse Carrère (69,25%).
Les résultats en Haute-Loire (43)
Les deux sénateurs de Haute-Loire ont été reconduits ce dimanche au premier tour du scrutin majoritaire : Olivier Cigolotti (UDI) avec 79,14% des suffrages exprimés et Laurent Duplomb (LR) qui récolte 74,45% des voix.
En Lozère (48), Guylène Pantel réélue au premier tour
En Lozère, pas de changement. La sortante Guylène Pantel (Parti socialiste) est réélue dès le premier tour avec 53,74% des voix, dans ce département n’élisant qu’un sénateur au scrutin majoritaire. C’est le département le moins peuplé de France, avec 76.633 habitants. Guylène Pantel devance le divers droite Alain Astruc (38,22%), le communiste Serge Gayssot (6,32%) et Michelle Jacques (LFI), avec 1,72%. Cette socialiste siège au groupe RDSE.
Sonia Backès battue en Nouvelle Calédonie : « Ça montre que les relais du gouvernement sur place se sont considérablement étiolés »
Quelques minutes après l’annonce de la défaite de la Secrétaire d’Etat en charge de la Citoyenneté, aux sénatoriales en Nouvelle Calédonie, le politologue Florian Vadillo y voit une conséquence des discussions qui s’enlisent sur l’avenir institutionnel de l’archipel. « Ça montre que les relais du gouvernement sur place se sont considérablement étiolés et qu’il y a une autre stratégie à mettre en place (…) sur la manière de discuter. C’est le désaveu des notables qui se rendent à Paris pour négocier et qui sont désavoués par leurs instances ».
La défaite de Sonia Backès en Nouvelle-Calédonie « d’extrême bon augure », selon Jean-Luc Mélenchon
Le leader de La France Insoumise voit dans la défaite de la secrétaire d’Etat du gouvernement « un vote sénatorial historique », avec « un sénateur indépendantiste est élu. Et une ministre macroniste portée par une alliance LR – Macron battue ».
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vote dans le Nord
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a voté ce dimanche matin dans le département du Nord, sa terre d’élection. Il est encore conseiller municipal de Tourcoing, ville dont il a été maire. Il est donc grand électeur. En fin de campagne, celui qui préside Renaissance Nord est allé soutenir le sénateur sortant Renaissance, Frédéric Marchand, mais aussi le sénateur Dany Wattebled, qui siège chez Les Indépendants, où on trouve les sénateurs Horizons, le parti d’Edouard Philippe…
La secrétaire d’Etat Sonia Backès battue en Nouvelle-Calédonie
Premier revers pour l’exécutif dans les élections sénatoriales 2023, qui se tiennent ce 24 septembre. En Nouvelle-Calédonie, où le vote s’est déroulé plus tôt qu’en métropole en raison du décalage horaire, la secrétaire d’Etat à la Citoyenneté Sonia Backès (Renaissance) a été battue au second tour par l’indépendantiste Robert Xowie, selon l’AFP.
Elle était arrivée troisième au premier tour, au cours duquel le candidat dissident Les Républicains Georges Naturel a été élu. Au second tour, elle s’est inclinée face au candidat du Front de libération kanak (FLNKS). C’est la première fois qu’un indépendantiste va siéger au palais du Luxembourg.
En Nouvelle-Calédonie, deux postes de sénateurs étaient à pourvoir et l’élection se déroulait au scrutin majoritaire à deux tours.
Pour aller plus loin