« Il nous faut tirer un bilan de l’impact de ces jeux notamment sur l’accès au sport pour les personnes en situation de handicap », lance Marie-Amélie Le Fur en marge du colloque sur les bilans des JO 2024. Pour la sportive, de nombreuses améliorations ont pu être observées à l’occasion des Jeux paralympiques de Paris.
Du 28 août au 8 septembre, les Jeux paralympiques ont, dans la continuité des Jeux, enflammé la capitale. Particulièrement saluée par les spectateurs et les athlètes, la compétition paralympique s’est distinguée dans cette édition pour le travail fourni en faveur du handicap. Tout un symbole : une même prime était délivrée pour les médaillés valides ou en situation de handicap.
À l’occasion du colloque, la championne d’athlétisme espère tout de même aller chercher d’autres victoires : « Un véritable dialogue avec des évolutions, peut encore être porté », nuance la sportive. « Nous ne sommes peut-être pas allés jusqu’au bout de l’héritage et de ce que nous pouvons faire pour le sport ».
« Un juste retour de leur engagement »
« Il y a eu un travail resserré entre les organisateurs et le Parlement », s’est réjoui Marie-Amélie Le Fur qui espère pouvoir « cranter » les enjeux du handicap dans le sport dans la durée et pouvoir dresser des « perspectives ».
La sportive a salué le travail fourni par les sénateurs en faveur du sport. « N’oublions pas que l’amendement des 80 millions d’euros en faveur du budget des sports en fin d’année a été porté par les sénateurs et a été validé en CMP (commission mixte paritaire), a-t-elle rappelé. Au moment des discussions sur le budget 2025, les sénateurs ont voté une taxe sur les paris sportifs rapportant près de 80 millions d’euros pour le sport dont le budget a été réduit par le gouvernement.
« C’est un juste retour de leur engagement », a-t-elle conclu.