Dans un communiqué, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet annoncent « d’un commun accord, de renoncer à l’indexation sur le taux de l’inflation de la dotation de l’Etat pour le fonctionnement des assemblées parlementaires, soit + 1,7 % pour 2025 ».
La hausse des budgets du Parlement et de l’Elysée a fait polémique alors que l’exécutif cherche 60 milliards d’euros d’économies. Le texte prévoyait de passer les crédits du Sénat de 353,5 à 359,5 millions d’euros. Même hausse de 1,7 % pour l’Assemblée nationale qui devait passer de 607,6 à 618 millions d’euros.
L’Elysée a également demandé de ne pas augmenter sa dotation pour 2025. Elle devait monter de 122,6 millions d’euros à 125,7 millions, soit une hausse de 2,5 %, au-dessus du niveau de l’inflation.
« Il est normal et indispensable que les deux assemblées participent à l’effort demandé à tous pour redresser les finances publiques »
Cette indexation avait été approuvée en juillet dernier, avant l’annonce des 60 milliards d’économies du nouveau gouvernement sur le budget. « Il est normal et indispensable que les deux assemblées participent à l’effort demandé à tous pour redresser les finances publiques de notre pays », souligne le communiqué. Il précise que des amendements seront déposés à l’initiative des questeurs du Sénat et de l’Assemblée nationale pour supprimer cette augmentation.
Samedi 12 octobre, Laurent Saint-Martin, ministre du Budget et des comptes publics avait simplement dit sur TF1 que les montants de ces crédits « seront soumis aux parlementaires qui en décideront ». Le ministre de l’Economie, Antoine Armand était lui allé plus loin. Sur BFMTV, dimanche 13 octobre, il a jugé que « cette augmentation n’est pas compréhensible pour nos concitoyens ». Et d’ajouter que « chacun doit faire un effort ».