Ce 23 novembre, le Sénat a achevé l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025. Il sera soumis à un vote global des sénateurs ce 26 novembre. Au cours des débats, plusieurs modifications ont été apportées au texte du gouvernement. Pour être inscrites dans la loi, elles doivent encore passer le barrage de la commission mixte paritaire, qui réunira députés et sénateurs le 27 novembre.
Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet décident de ne pas augmenter le budget du Parlement
Par Quentin Gérard
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Dans un communiqué, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet annoncent « d’un commun accord, de renoncer à l’indexation sur le taux de l’inflation de la dotation de l’Etat pour le fonctionnement des assemblées parlementaires, soit + 1,7 % pour 2025 ».
La hausse des budgets du Parlement et de l’Elysée a fait polémique alors que l’exécutif cherche 60 milliards d’euros d’économies. Le texte prévoyait de passer les crédits du Sénat de 353,5 à 359,5 millions d’euros. Même hausse de 1,7 % pour l’Assemblée nationale qui devait passer de 607,6 à 618 millions d’euros.
L’Elysée a également demandé de ne pas augmenter sa dotation pour 2025. Elle devait monter de 122,6 millions d’euros à 125,7 millions, soit une hausse de 2,5 %, au-dessus du niveau de l’inflation.
« Il est normal et indispensable que les deux assemblées participent à l’effort demandé à tous pour redresser les finances publiques »
Cette indexation avait été approuvée en juillet dernier, avant l’annonce des 60 milliards d’économies du nouveau gouvernement sur le budget. « Il est normal et indispensable que les deux assemblées participent à l’effort demandé à tous pour redresser les finances publiques de notre pays », souligne le communiqué. Il précise que des amendements seront déposés à l’initiative des questeurs du Sénat et de l’Assemblée nationale pour supprimer cette augmentation.
Samedi 12 octobre, Laurent Saint-Martin, ministre du Budget et des comptes publics avait simplement dit sur TF1 que les montants de ces crédits « seront soumis aux parlementaires qui en décideront ». Le ministre de l’Economie, Antoine Armand était lui allé plus loin. Sur BFMTV, dimanche 13 octobre, il a jugé que « cette augmentation n’est pas compréhensible pour nos concitoyens ». Et d’ajouter que « chacun doit faire un effort ».
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