Ce 23 novembre, le Sénat a achevé l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025. Il sera soumis à un vote global des sénateurs ce 26 novembre. Au cours des débats, plusieurs modifications ont été apportées au texte du gouvernement. Pour être inscrites dans la loi, elles doivent encore passer le barrage de la commission mixte paritaire, qui réunira députés et sénateurs le 27 novembre.
Baisse des dépenses des collectivités : « Le Premier ministre a dit qu’il était ouvert à des propositions alternatives », affirme Jean-François Husson
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Michel Barnier était présent lors de la réunion du groupe Les Républicains au Sénat ce 22 octobre. Interrogé en amont des questions d’actualité au gouvernement, le sénateur LR Jean-François Husson affirme que le Premier ministre a été interrogé sur les économies demandées aux collectivités locales dans le cadre du budget 2025.
« On évite les lignes rouges, même s’agissant des collectivités locales »
« Le Premier ministre a dit qu’il était ouvert à des propositions alternatives, construites en restant dans l’épure générale d’un effort des collectivités et dans l’effort global de 60 milliards d’économies », a précisé le rapporteur général du budget au Sénat. « Il faut soigner le malade France », insiste le sénateur pour souligner l’impératif de réduction du déficit.
Les économies demandées aux collectivités, pour le moment établies à 5 milliards, pourraient-elles être minorées ? « Cela pourra être moins, mais pas forcément », tempère Jean-François Husson. « On évite les lignes rouges, même s’agissant des collectivités locales », ajoute-t-il.
Un recours au 49.3 « probable », juge Jean-François Husson
Jean-François Husson juge par ailleurs « probable » l’utilisation du 49.3 à l’Assemblée nationale, pour surmonter les désaccords des députés sur le budget. L’option a été validée ce 23 octobre en Conseil des ministres, même si la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé que l’objectif du Premier ministre était « de laisser toute sa place au débat et de le faire dans le respect du Parlement ».
« Je fais confiance à la parole du Premier ministre, qui souhaite que le débat à l’Assemblée nationale puisse aller le plus loin possible. On l’a vu l’année dernière, quand le Parlement ne s’exprime pas, ne débat pas, la démocratie est attaquée et affaiblie », a jugé le sénateur.
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