Pour informer, elle a échappé à la mort une bonne douzaine de fois. Aujourd’hui, elle revient sur les moments qui ont marqué sa carrière dans un livre, Maman s’en va t’en guerre(ed.du Rocher). Sa condition de femme reporter de guerre dans un milieu historiquement masculin, sa volonté de concilier métier et maternité ou ses combats féministes ; la reporter de guerre Dorothée Olliéric se raconte au micro de Rebecca Fitoussi, cette semaine, dans « Un monde, un regard ».
Frank Leboeuf, « le football d’aujourd’hui m’intéresse de moins en moins »
Par Axel Dubois
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Du club de foot de Saint-Cyr-sur-Mer à l’Equipe de France : c’est à son père, qui fut toujours plus exigeant avec lui, qu’il doit sa réussite. « J’ai été champion du monde grâce à lui » raconte-t-il.
Une carrière au sommet
Le 12 juillet 1998, au Stade de France, c’est la consécration lors de ce qu’il décrit lui-même comme « la pire journée de [sa] vie, la meilleure soirée aussi ». Une date qui marque l’histoire du football français bien sûr et qui fut pour les joueurs, et particulièrement pour Frank Leboeuf, l’un des jours les plus intenses de leur vie professionnelle et personnelle. Ce dernier avait en effet dû remplacer Laurent Blanc, suspendu pour cette grande finale.
« Ce jour-là, j’aurais préféré être tout seul dans la forêt » … Il livre ses souvenirs, son cœur qui battait à 180 pulsations par minute en descendant du bus pour rejoindre le terrain.
« Je ne me reconnais plus dans la façon de penser des joueurs »
Aujourd’hui, bien qu’il ne soit plus sur les terrains, il garde tout de même un pied dans le monde du foot grâce à son poste de commentateur et porte un regard très critique vis-à-vis du football actuel. Un football trop réfléchi, trop calculé selon lui : « Je n’aime pas ce football trop pensé » confesse-t-il, mais aussi trop porté sur les carrières individuelles. « Je ne me reconnais plus dans la façon de penser des joueurs, ça s’individualise de plus en plus ».
A quelques mois des Jeux olympiques de Paris, il souhaite que de plus grands moyens soient alloués au monde du sport, que la récupération politique et la pression mise sur les épaules des sportifs cesse. « On dit aux athlètes qu’ils ont intérêt à rapporter des médailles s’ils ne veulent pas être la honte de la France. La France n’a pas compris que les sportifs pouvaient apporter tellement de belles choses à leur pays, mais on ne les aide pas. ».
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