A dix jours de la dernière phase des négociations du traité international visant à mettre fin à la pollution plastique, le député MoDem Philippe Bolo a remis un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) sur « l’impact des plastiques sur la santé ». Il propose plusieurs recommandations.
Salon de l’agriculture : Emmanuel Macron improvise un débat avec des agriculteurs
Par Henri Clavier
Publié le
La venue d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture était particulièrement scrutée, ce 24 février au matin. Les tensions entre les agriculteurs et les CRS ont retardé l’ouverture du salon de l’agriculture. En effet, les tensions issus de la crise agricole sont “à un niveau supérieur à celui qu’il y avait au moment des blocages”, juge Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, le principal syndicat des agriculteurs. Les syndicats agricoles réclamaient notamment la mise en place d’un certain nombre de mesures d’ici l’ouverture du Salon de l’agriculture. A la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, plusieurs actions d’agriculteurs ont eu lieu à Paris.
Pour apaiser les tensions et donner des gages de l’action du gouvernement en faveur des agriculteurs, le président de la République, Emmanuel Macron, avait tenu à organiser un débat avec les différentes parties prenantes du monde agricole. Un débat auquel les présidents de la fnsea et des jeunes agriculteurs avaient refusé de participer en apprenant l’invitation supposée du collectif “les soulèvements de la terre”. L’Elysée avait alors tenté de sauver le débat en affirmant n’avoir jamais contacté les “soulèvements de la terre”. « Je démens totalement cette information. Totalement. Je n’ai jamais songé initier une telle invitation. Et vous parlez au président de la République qui a assumé de faire passer en Conseil des ministres la dissolution des Soulèvement de la Terre », a déclaré le président de la République, ce 24 février en ouverture du salon de l’agriculture.
Après un nouveau rebondissement, l’Elysée a fait savoir qu’un débat allait bien être organisé, ce matin, entre Emmanuel Macron et des agriculteurs. Alors que le chef des sénateurs macronistes, François Patriat, affirme que « le chef de l’Etat ne souhaite pas des images désastreuses », la tenue d’un débat pourrait se révéler une alternative pertinente alors que la déambulation du chef de l’Etat entre les pavillons du salon de l’agriculture semble compromise.
Pour aller plus loin