« Le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication »

« Le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication »

La sénatrice Catherine Troendlé interpelle Benjamin Griveaux sur le silence d’Emmanuel Macron et appelle celui-ci à « affronter ses erreurs ».
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

C’est au tour de Catherine Troendlé, sénatrice LR du Haut-Rhin, d’interpeller le gouvernement sur l’affaire Benalla. « On voit se dessiner une stratégie silencieuse du Président de la République, échapper à sa responsabilité et trouver parmi ceux sous son autorité directe, des boucs émissaires » déclare-t-elle avant d’interroger : « Un chef doit assumer. Pouvez-vous nous dire où est passé le Président de la République ? »

« Aux dernières nouvelles, le Président de la République est à l’Élysée » répond Benjamin Griveaux porte-parole du gouvernement, qui rappelle ensuite les mesures prises à l’endroit d’Alexandre Benalla. « Le Président a confié au secrétaire général de l’Élysée, l’analyse des dysfonctionnements, afin de pouvoir y remédier et de faire des propositions de réorganisation pour que des dérives comportementales individuelles, ne puissent plus se produire à l’avenir » explique-t-il.

« Il me semble que depuis une semaine, le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication » déclare Benjamin Griveaux, qui se fait huer par l’assemblée.

« Quand on est chef, on ne se défile pas, quand on est chef, et c’est sa marque de fabrique, on ne cherche pas à faire payer nos collaborateurs, on affronte ses erreurs, et on prend ses responsabilités » répond la sénatrice, sous les applaudissements de ses collègues.

Dans la même thématique

« Le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication »
3min

Politique

Le nouveau Premier ministre Michel Barnier promet « des changements et des ruptures » 

Jeudi, lors de sa passation de pouvoir avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre a affiché devant son prédécesseur sa volonté de « davantage agir que parler ». Il a insisté sur la nécessité d’apaiser les Français. Michel Barnier indique également vouloir « respecter » l’ensemble des sensibilités politiques représentées au Parlement.

Le