Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
« Le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication »
Par Maud Larivière
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C’est au tour de Catherine Troendlé, sénatrice LR du Haut-Rhin, d’interpeller le gouvernement sur l’affaire Benalla. « On voit se dessiner une stratégie silencieuse du Président de la République, échapper à sa responsabilité et trouver parmi ceux sous son autorité directe, des boucs émissaires » déclare-t-elle avant d’interroger : « Un chef doit assumer. Pouvez-vous nous dire où est passé le Président de la République ? »
« Aux dernières nouvelles, le Président de la République est à l’Élysée » répond Benjamin Griveaux porte-parole du gouvernement, qui rappelle ensuite les mesures prises à l’endroit d’Alexandre Benalla. « Le Président a confié au secrétaire général de l’Élysée, l’analyse des dysfonctionnements, afin de pouvoir y remédier et de faire des propositions de réorganisation pour que des dérives comportementales individuelles, ne puissent plus se produire à l’avenir » explique-t-il.
« Il me semble que depuis une semaine, le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication » déclare Benjamin Griveaux, qui se fait huer par l’assemblée.
« Quand on est chef, on ne se défile pas, quand on est chef, et c’est sa marque de fabrique, on ne cherche pas à faire payer nos collaborateurs, on affronte ses erreurs, et on prend ses responsabilités » répond la sénatrice, sous les applaudissements de ses collègues.