« Le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication »

« Le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication »

La sénatrice Catherine Troendlé interpelle Benjamin Griveaux sur le silence d’Emmanuel Macron et appelle celui-ci à « affronter ses erreurs ».
Public Sénat

Par Maud Larivière

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C’est au tour de Catherine Troendlé, sénatrice LR du Haut-Rhin, d’interpeller le gouvernement sur l’affaire Benalla. « On voit se dessiner une stratégie silencieuse du Président de la République, échapper à sa responsabilité et trouver parmi ceux sous son autorité directe, des boucs émissaires » déclare-t-elle avant d’interroger : « Un chef doit assumer. Pouvez-vous nous dire où est passé le Président de la République ? »

« Aux dernières nouvelles, le Président de la République est à l’Élysée » répond Benjamin Griveaux porte-parole du gouvernement, qui rappelle ensuite les mesures prises à l’endroit d’Alexandre Benalla. « Le Président a confié au secrétaire général de l’Élysée, l’analyse des dysfonctionnements, afin de pouvoir y remédier et de faire des propositions de réorganisation pour que des dérives comportementales individuelles, ne puissent plus se produire à l’avenir » explique-t-il.

« Il me semble que depuis une semaine, le Président de la République a préféré être le garant impartial de nos institutions, plutôt que de céder aux artifices de la communication » déclare Benjamin Griveaux, qui se fait huer par l’assemblée.

« Quand on est chef, on ne se défile pas, quand on est chef, et c’est sa marque de fabrique, on ne cherche pas à faire payer nos collaborateurs, on affronte ses erreurs, et on prend ses responsabilités » répond la sénatrice, sous les applaudissements de ses collègues.

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