Rassemblements après le décès de Jean-Marie Le Pen : « Je trouve nul de se réjouir de la mort d’un homme », déclare Jérôme Guedj
Le décès de Jean-Marie Le Pen, mardi, a provoqué des rassemblements dans plusieurs villes françaises pour célébrer sa disparition. « Je trouve nul de se réjouir de la mort d’un homme », a pour sa part, exposé le député et porte-parole du Parti socialiste Jérôme Guedj, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi matin. L’élu a toutefois rappelé qu’il ne fallait pas « édulcorer le parcours » de l’ex-figure du Front national.
Pour gagner un temps précieux, le gouvernement ne part pas d’une feuille blanche pour écrire son budget. Il compte reprendre les débats, tels qu’ils ont été suspendus au Sénat, du fait du vote de la censure, en repartant du texte du budget Barnier.
Le 7 janvier 2025, au moment des hommages aux victimes des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper cacher, la famille de Jean-Marie Le Pen a appris son décès à l’AFP. La mort de cette figure de l’extrême-droite française a suscité la réaction de la classe politique sur les réseaux sociaux. Les mots du Premier ministre, en particulier, ont fait réagir la gauche qui dénonce des propos « indignes ».
La disparition du leader historique de l’extrême droite française a suscité des réactions très contrastées au sein de la classe politique. Le Premier ministre, François Bayrou, a évoqué « une figure de la vie politique française », qualifiant Jean-Marie Le Pen de « combattant ». Une formule qui soulève la colère de nombreux élus de gauche.
Le fondateur du Rassemblement national s’est éteint ce mardi 7 janvier 2025 à l’âge de 96 ans. En 2010 lors des élections régionales, Public Sénat avait réalisé un documentaire sur la dernière campagne de Jean-Marie Le Pen, le leader frontiste ayant annoncé qu’il ne se représentait pas pour la présidentielle de 2012.
Emotion et respect de la part des élus RN à l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, figure de l’extrême droite française sous la Vème République et fondateur du Front national. Les parlementaires voient en lui « un visionnaire ».
Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national et père de Marine Le Pen, est mort à 96 ans ce mardi 7 janvier 2025. Retour sur une carrière politique d’une exceptionnelle longévité, rythmée par cinq candidatures à l’élection présidentielle, mais aussi marquée par les règlements de comptes et les provocations en tout genre.
François Bayrou et ses ministres veulent que la période d’incertitude budgétaire soit « la plus courte possible ». Ils espèrent repartir des textes qui étaient en discussion au Parlement au moment du vote de la motion de censure. Cela concerne aussi bien le projet de loi de finances, que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), sur lequel est tombé Michel Barnier.
À l’occasion des commémorations de Charlie Hebdo, le ministre de l’Intérieur a réaffirmé sa volonté de combattre l’islam politique, en étendant le « champ de la laïcité ». Bruno Retailleau propose d’élargir l’application de la loi de 2004 en interdisant le port du voile aux accompagnatrices scolaires. Une proposition votée à plusieurs reprises par son groupe au Sénat ces dernières années contre l’avis, notamment, de son prédécesseur, Gérald Darmanin.
Après avoir commémoré les attaques terroristes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher ce mardi 7 janvier, le Président de la République a présidé, ce mercredi 8 janvier, en fin de matinée, la cérémonie d’hommage à Clarissa Jean-Philippe, policière municipale, tuée par le terroriste Amedy Coulibaly à Montrouge en janvier 2015. Le maire de la ville lui a rendu hommage dans un discours.
Le député (PS) de l’Essonne Jérôme Guedj demande ce mercredi matin sur Public Sénat de nouvelles « avancées » en échange de la contrepartie de la « stabilité » du gouvernement de François Bayrou. Pour l’élu, « il n’y a pas le choix » que d’aboutir à un accord de non-censure. Parmi les revendications des socialistes, il met en avant la volonté de plus de « justice fiscale pour financer les services publics ».
Trois semaines après le passage ravageur du cyclone Chido sur Mayotte, le sénateur RDPI (Renaissance) de l’archipel Saïd Omar Oili était l’invité de la matinale de Public Sénat. Victimes de Chido : « J’ai posé des questions régulièrement aux services de l’Etat et je n’ai jamais eu de réponses » Interrogé par la journaliste du Journal de Mayotte Mathilde Hangard, le sénateur exprime son fort agacement concernant la gestion de crise de l’Etat. Auteur d’une demande de commission d’enquête sur la gestion de crise, l’élu a écrit le 7 janvier un courrier au ministre des Outre-mer afin de connaître le bilan des victimes de la catastrophe naturelle. A date, les chiffres officiels font état de 39 morts, 124 blessés graves, 4 232 blessés légers. « J’ai posé des questions régulièrement aux services de l’Etat et je n’ai jamais eu de réponses », s’indigne-t-il, « je ne peux pas, au nom des victimes et de ceux qui souffrent, laisser tomber ce sujet-là, parce qu’il y a des gens qui sont peut-être ensevelis sous les décombres et que l’on n’a jamais retrouvés ». Saïd Omar Oili s’inquiète pour les Mahorais et déplore un manque de communication, d’anticipation et de transparence dans l’aide apportée aux sinistrés. « On n’a pas cherché [les personnes disparues]. Je suis élu local depuis vingt-cinq ans. Il y a des gens, quand on va dans les quartiers, je ne les vois pas. Ils sont où ? », demande-t-il sur le plateau de Public Sénat. « Je n’accuse personne, mais pour l’heure […] il n’y a pas de transparence, on dit tout et son contraire ». Mathilde Hangard, présente sur place, souligne que malgré les annonces de la préfecture, certains habitants n’ont toujours pas accès à l’eau, que des queues se forment dans les supermarchés, qu’on s’éclaire encore à la bougie par endroits et que des Mahorais doivent faire parfois plusieurs kilomètres pour trouver du réseau. Le ministère de l’Intérieur annonce pourtant sur son site que « presque 100 % de la population est raccordée à l’eau courante », que « 72, 5 % des clients sont alimentés » en électricité et qu’entre 85 et 93 % des abonnés des opérateurs sont couverts par le réseau. « J’espère qu’au nom de ces victimes, on ira jusqu’au bout de cette commission parlementaire » Ces écarts, Saïd Omar Oili ne se les explique pas. C’est la raison pour laquelle il a demandé au président de son groupe la constitution d’une commission d’enquête sur la gestion de crise. « J’espère qu’au nom de ces victimes, on ira jusqu’au bout de cette commission parlementaire, pour qu’enfin ce genre de choses ne se passe plus dans nos territoires vulnérables », affirme-t-il. D’autres territoires ultramarins sont sujets aux cyclones, comme La Réunion ou les Antilles. Au travers de cette commission d’enquête, l’élu souhaite également mettre en lumière le manque d’anticipation. « Pourquoi, alors que depuis le 8 décembre nous savions tous que le cyclone allait taper Mayotte et qu’il serait très violent, n’a-t-on pas prépositionné des gens sur place pour aller chercher les victimes ? », s’interroge-t-il, « on le voit dans le monde entier, lorsqu’un événement pareil arrive, on prend les mesures de précaution, ça n’a pas été fait cette fois-ci ». Projet de loi d’urgence pour Mayotte : un texte « plein de mesures mélangées » Pour faire face à l’urgence et la reconstruction, qui s’annonce colossale, le nouveau gouvernement planche sur un texte d’ « urgence », présenté ce matin en conseil des ministres, et sur un texte « de refondation » présenté en mars. Des projets de loi qui laissent sceptique le sénateur de Mayotte. Il juge le texte d’urgence fourre-tout, avec « plein de mesures mélangées ». Pourtant, les enjeux sont majeurs, en particulier en ce qui concerne la rentrée scolaire des élèves de l’archipel. Sur le plateau de Public Sénat, Saïd Omar Oili s’inquiète : « Dans l’étude d’impact de la loi d’urgence, on parle de 47 % des établissements publics détruits. Comment peut-on imaginer faire une rentrée de 117 000 élèves ? Ce n’est pas possible ». D’autant que les salles de classe manquaient bien avant le passage du cyclone, d’après le sénateur. Ce que l’élu attend surtout, ce sont des moyens, alors que l’examen du projet de loi de finances sera repris la semaine prochaine au Sénat. Il dénonce l’interventionnisme déconnecté de l’Etat. « Les gens qui viennent chez nous s’occuper de la reconstruction ne connaissent pas la culture mahoraise. La gestion même de la crise est désastreuse, parce qu’on a fait venir des gens de l’hexagone et il n’y a pas d’élus locaux et d’habitants parmi eux », déplore-t-il. Lutte contre l’immigration à Mayotte : « C’est un problème de moyens » Le second projet de loi à venir concernant l’archipel s’attaquera à l’immigration. C’est le souhait des ministres des Outre-mer Manuel Valls et de l’Intérieur Bruno Retailleau. « Nous avons un problème avec l’immigration », affirme Saïd Omar Oili. « Il n’y a jamais eu autant de barques arrivées chez nous que depuis qu’il y a eu le cyclone, car tous les bateaux militaires qui devaient contrôler les frontières se sont échoués », explique-t-il. Mais pour lui, la solution ne réside pas nécessairement dans un nouveau durcissement du droit du sol. « Il y a de l’hypocrisie dans tout ce que nous faisons : nous avons demandé depuis longtemps la fin des cartes de séjour territorialisées », s’indigne-t-il. Ces cartes de séjour, qui n’existent qu’à Mayotte, interdisent leur détenteur de se déplacer dans tout autre département français. Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, avait prévu de les supprimer en février 2024, lors de son passage sur l’archipel. Saïd Omar Oili plaide également pour une augmentation des moyens dans le contrôle des côtes de l’île pour empêcher toute arrivée illégale. « Aux Antilles, ils ont des patrouilleurs partout, c’est un problème de moyens », affirme-t-il. Interrogé sur la présence de Marine Le Pen à Mayotte en début de semaine, Saïd Omar Oili est catégorique : « Je ne veux pas que Mayotte serve de politique au niveau national. J’ai l’impression que notre île est devenue un jeu humain. Les gens viennent, ils nous regardent et essaient de trouver des solutions, qui ne sont pas des solutions pour nous, qui sont des solutions électoralistes ».
L’examen du projet de loi de finances, suspendu par le vote de la censure, va reprendre la semaine prochaine au Sénat. Le gouvernement compte reprendre le texte existant, en le modifiant, pour aller vite.
Après la censure du gouvernement Barnier votée le 4 décembre, la nomination du nouveau Premier ministre était très attendue. Emmanuel Macron a finalement choisi son allié de la première heure, le patron du Modem et maire de Pau, François Bayrou. Retrouvez ici tous nos articles.
Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Après l’annonce de la composition du gouvernement de François Bayrou, la gauche ne se fait pas d’illusion sur la possibilité de trouver des compromis avec cette nouvelle équipe. Au Sénat, la gauche y voit la répétition des erreurs de Michel Barnier et promet une censure rapide pour un gouvernement dépendant du RN.
Alors que le gouvernement de François Bayrou doit être annoncé à 18h30, les principales interrogations concernent la durée de vie de cette future équipe. En effet, le Premier ministre s’appuie sur le même socle politique que son prédécesseur et souhaite reprendre les travaux de Michel Barnier sur le budget. Pour le même résultat ? Entretien avec Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Paris-Panthéon-Assas.
C’est le signe d’ouverture vers la gauche qu’on retient de la réunion, ce jeudi 19 décembre, entre les différents représentants des partis politiques (hors Rassemblement national et La France insoumise) et François Bayrou. Le nouveau Premier ministre propose de remettre en débat la réforme des retraites, pour aboutir à un nouveau compromis avec les partenaires sociaux d’ici septembre. Sans nouvel accord, c’est la réforme adoptée en 2023 qui continuerait à s’appliquer. « Lorsque François Bayrou met tous les représentants de partis et de groupes autour de la table, je pense qu’il envoie un signal d’ouverture qui va le légitimer. Il est conscient de la situation politique inédite et il tend des mains », salue la députée Renaissance Eléonore Caroit, sur le plateau de Parlement Hebdo, au lendemain de la rencontre. « Au lieu d’avoir cette posture de contestation permanente, travaillons ensemble ! » « La première des choses, c’est de suspendre l’application de cette réforme, pour permettre aux 50 000 salariés qui devaient partir en retraite et qui en ont été empêchés cette année de pouvoir le faire », rétorque le sénateur communiste Ian Brossat. Une position partagée par l’ensemble des partis de gauche, à la sortie de la rencontre à Matignon la veille. Tous attendent davantage de compromis de la part du Premier ministre, avant de s’engager à ne pas le censurer. « Pour l’instant, il n’y a absolument rien qui garantisse à François Bayrou d’échapper à une motion de censure, parce que tout ce qu’il dit va dans le sens d’une perpétuation des politiques macronistes menées depuis 7 ans », fustige le sénateur communiste. Une position que dénonce vivement la députée Renaissance : « S’il faut revenir sur cette réforme, s’il y a des choses à améliorer, je suis tout à fait prête à ce qu’on en discute. Mais je pense qu’il faut qu’on arrête de polariser le débat. Au lieu d’avoir cette posture, cette attitude de renfermement et de contestation permanente, travaillons ensemble ! » Ian Brossat dénonce un « déni de démocratie » Ce n’est pas la première fois que le débat des retraites revient sur la table ces derniers mois. À la fin du mois de novembre, La France insoumise avait profité de sa niche parlementaire à l’Assemblée pour introduire une proposition de loi visant à abroger la réforme. Après des débats houleux, le texte n’avait pas pu être voté en raison du trop grand nombre d’amendements déposés par les groupes de la droite et du centre. « Lorsqu’ils ont eu la possibilité de voter aux dernières élections, les Français ont massivement soutenu des partis politiques qui s’engageaient à abroger la réforme. Quand ce sujet a, à nouveau, été débattu à l’Assemblée, les députés macronistes ont pratiqué l’obstruction pour éviter le vote d’une loi d’abrogation », dénonce Ian Brossat. « Si nous étions dans un pays véritablement démocratique, cette réforme serait déjà abrogée », ajoute-t-il, dénonçant un « déni de démocratie ». Une expression qui ne passe pas pour Eléonore Caroit. « C’est une réforme dont l’examen a pris trois semaines, vous pensez qu’elle aurait pu être abrogée dans une niche parlementaire ? C’est fantaisiste », fustige la députée. De son côté, François Bayrou a répété sur le plateau de France 2 après la rencontre à Matignon, qu’il était ouvert à une autre solution que le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans pour financer le système des retraites. Le nouveau Premier ministre a notamment rappelé qu’il avait été « un militant de la retraite à points ».
Le député (PS) de l’Essonne Jérôme Guedj demande ce mercredi matin sur Public Sénat de nouvelles « avancées » en échange de la contrepartie de la « stabilité » du gouvernement de François Bayrou. Pour l’élu, « il n’y a pas le choix » que d’aboutir à un accord de non-censure. Parmi les revendications des socialistes, il met en avant la volonté de plus de « justice fiscale pour financer les services publics ».
Le décès de Jean-Marie Le Pen, mardi, a provoqué des rassemblements dans plusieurs villes françaises pour célébrer sa disparition. « Je trouve nul de se réjouir de la mort d’un homme », a pour sa part, exposé le député et porte-parole du Parti socialiste Jérôme Guedj, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi matin. L’élu a toutefois rappelé qu’il ne fallait pas « édulcorer le parcours » de l’ex-figure du Front national.
Emotion et respect de la part des élus RN à l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, figure de l’extrême droite française sous la Vème République et fondateur du Front national. Les parlementaires voient en lui « un visionnaire ».
La disparition du leader historique de l’extrême droite française a suscité des réactions très contrastées au sein de la classe politique. Le Premier ministre, François Bayrou, a évoqué « une figure de la vie politique française », qualifiant Jean-Marie Le Pen de « combattant ». Une formule qui soulève la colère de nombreux élus de gauche.
Le 7 janvier 2025, au moment des hommages aux victimes des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper cacher, la famille de Jean-Marie Le Pen a appris son décès à l’AFP. La mort de cette figure de l’extrême-droite française a suscité la réaction de la classe politique sur les réseaux sociaux. Les mots du Premier ministre, en particulier, ont fait réagir la gauche qui dénonce des propos « indignes ».
Lundi, lors de la Conférence des ambassadeurs à l’Élysée, Emmanuel Macron a critiqué la réaction de certains pays africains vis-à-vis des opérations militaires françaises menées au Sahel par la France entre 2013 et 2022. « Je crois qu'on a oublié de nous dire merci », a regretté le président de la République. Des propos vite contestés par le Sénégal et le Tchad. Décryptage avec l’ex-ambassadeur au Mali et au Sénégal Nicolas Normand, pour qui la prise de parole du chef de l’État était « extrêmement maladroite ».
Une décennie après les trois attaques terroristes du 7, 8 et 9 janvier 2015, des commémorations sont prévues en présence du Président de la République, de la maire de Paris, Anne Hidalgo, du Premier ministre, François Bayrou, et de plusieurs ministres et élus, ce mardi 7 janvier.
Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national et père de Marine Le Pen, est mort à 96 ans ce mardi 7 janvier 2025. Retour sur une carrière politique d’une exceptionnelle longévité, rythmée par cinq candidatures à l’élection présidentielle, mais aussi marquée par les règlements de comptes et les provocations en tout genre.
Boualem Sansal, influenceurs algériens arrêtés, Sahara occidental… Depuis l’été dernier, les troubles diplomatiques entre Paris et Alger n’en finissent pas. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, émet des « doutes » sur la volonté de l’Algérie de respecter la feuille de route concernant les relations bilatérales.